Biologiste de formation, J-Jacques Perrut a su mettre ses connaissances et sa curiosité scientifique au profit de la littérature. À travers ses écrits, il analyse scrupuleusement les théories biologiques précédemment établies et conclut avec un point de vue personnel exprimé dans un langage intelligible mais inaccessible.
Biologie et humanisme : 2 mondes indissociables
Les années où il exerçait en interne dans les hôpitaux ont permis à Jean-Jacques Perrut de donner une dimension humaine à ses observations théoriques. Les patients qu’il a eu l’occasion d’étudier ont été à l’origine de réflexions plus en profondeur sur la biologie microbienne et son impact pour retrouver un mode de vie plus sain et équilibré en osmose avec le macrocosme. Dans les années 70 la biochimie était une composante fondamentale de la biologie médicale de la ville. Avec les avancées technologiques, le biologiste s’est servi de ces outils pour accélérer ses recherches et accéder plus vite à une réalité universelle qui pouvait, à ce moment-là, changer à jamais l’avenir de l’infectiologie. Si J-Jacques Perrut maîtrise parfaitement le domaine médical, il déclare ouvertement la difficulté de contrôler le caractère humain qui lui est rattaché. Découvrir un cancer est un fait, l’annoncer au patient et à sa famille est une toute autre histoire…
L’amour du vin dans un livre : le vin dans la Bible
J-Jacques perrut renoue avec son amour initial pour le vin qu’il a nourri au cours de son enfance grâce à son grand-père œnologue. Dans l’un de ses écrits, il propose une relecture de la Bible sous un angle objectif. Il évoque les bienfaits du vin sans omettre ses répercussions néfastes sur la santé physique et mentale. Sous sa plume de littéraire, le rapport au vin est abordé dans son aspect salvateur, épicurien et religieux : un attachement que l’auteur glorifie à travers son écriture en soulignant les implications réelles et spirituelles de l’une des boissons les plus populaires au monde. Il met alors en avant une facette de sa personnalité qui est totalement différente de celle du scientifique cartésien.
La prise en charge des personnes âgées
Dans son combat humaniste, Jean-Jacques Perrut s’est aussi intéressé aux seniors. Si les établissements spécialisés était la première alternative qui s’offrait à eux, les solutions d’aide à domicile deviennent de plus en plus en prisées au cours de ces dernières années. L’auteur souligne la différence qu’il y a entre ces structures d’aide aux personnes âgées qui deviennent purement lucratives et la portée médico-sociale qui en est à l’origine. Son projet humaniste tente, en s’appuyant sur la loi Borloo de 2005, de réinventer le système des aides sociales, en lui donnant une portée plus humaine, loin des impératifs capitalistes et des notions de profits qui désormais régissent le pays et le monde d’un point de vue universel.